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mardi 30 décembre 2014

Classement ciné : 2014 en 14 (et plus) films


Première année ciné complète en Australie (de janvier à décembre), dépendante des sorties locales. On se retrouve avec quelques répétitions et décalages inhérents aux sorties européennes et américaines entre 2013 et 2014. J'ai donc strictement tenu compte de la sortie salles en Australie pour ce classement : et malgré les nombreux films que j'ai raté, force est de constater que 2014 fut en l'état une grande année pour le cinéma.

Ayant été très occupé ces derniers mois, je me contente ici d'énumérer les films ; j'ai du texte en préparation, je mettrai à jour cette note dans les temps à venir.


14. The Guest, de Adam Wingard



Réalisé par Adam Wingard dont on n'avait pas apprécié You're Next l'année dernière, on pouvait légitimement se méfier de The Guest sauf que la surprise est de taille : lorsqu'un jeune soldat, David, visite la famille Peterson pour les aider à faire le deuil de leur fils mort au combat, David est accueilli à bras ouverts par la famille. S'ensuit quelques situations un peu étranges dont l' "invité" pourrait être l'instigateur...

Après une scène d'exposition impeccable, le réalisateur montre clairement qu'il maîtrise les codes des genres qu'il essaie de transgresser, et il le fait avec une rigueur procédurale. On se retrouve avec une situation typique du cinéma américain (le deuil de l'enfant mort pour la patrie), rapidement détournée vers le film de genre à l'air rétro ouvertement 80's, plongé dans une bande-son orgasmique mélangeant vieille électro (DAF), remix inspiré (Annie) et hymne mélancolique ("Haunted when the minutes drag" de Love and Rockets est un chef d’œuvre). À mesure que s'égrènent les indices, il est impossible de voir vers où le film se tourne, lequel reste incroyablement fun de bout en bout, et dont la virée ultra violente en fin de parcours est tout simplement cathartique. Les échanges avec le plus jeune fils, Luke, et la fille, Anna (interprétée par Maika Monroe), complètent l'étrange sentiment que quelque chose cloche, mais c'est toute cette ambiance qui fait pour la réussite du film. À ce sujet, c'est aussi la lente séduction entre David et Anna qui fait fonctionner le film à plein régime.
  
Fun fact, le fait que je ne connaisse personne qui ait vu le film, si ce n'est pour certaines amies dotées d'un goût pour les films étranges comme celui-ci et qui m'indiquent qu'elles ne connaissent le film que grace à l'acteur principal : Dan Stevens, a apparemment fait beaucoup d'effet sur la gente féminine dans la saison 3 de Downton Abbey, avant de quitter précipitamment la série pour tourner dans le film de Adam Wingard.
Chaudement recommandé.

13. The Raid 2 : Berandal, de Gareth Evans



12. The Wolf of Wall Street, de Martin Scorsese



11. Snowpiercer, de Bong Joon-ho




10. Inside Llewyn Davis, de Joel et Ethan Coen




9. The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson



8. Nymphomaniac - volumes I et II, de Lars Von Trier



7 ex æquo. Maps to the stars, de David Cronenberg + Nightcrawler, de Tony Gilroy

Un double programme tétanisant sur l'inhumanité galopante de personnages morts-vivants, la recherche avide de la reconnaissance médiatique et la folie d'une cité bâtie sur du vide.


 6. Her, de Spike Jonze



5. Boyhood, de Richard Linklater



4. Gone Girl, de David Fincher



3. The Immigrant, de James Gray




2. Interstellar, de Christopher Nolan




1. Under the skin, de Jonathan Glazer




Et la gros immondice indiscutable de l'année est bien évidemment The Amazing Spider-Man 2, dont on parlait sur le blog.
Pas vus : '71, Deux jours une nuit, Oculus, Wetlands, White bird in a Blizzard, The Babadook, Locke, Frank, Mommy, Only lovers left alive, Blue Ruin, A most violent year, Leviathan, Birdman, Inherent Vice (les quatre derniers n'étant pas encore sorti ici), A girl walks home alone at night (film de vampires iranien).

Bonne année ciné !

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