Avec sa grosse pose et Zoë Saldana, The Losers est bon dernier, avec pourtant un matériel de base assez consistant puisqu'adapté d'un comic-book ultra tendu signé Andy Digle et Jock. Incapable de jouer correctement entre un premier degré malvenu (bouh les enfants morts) et une histoire assez mal branlée, Sylvain White, réalisateur (?) de Steppin' et d'un direct-to-video poursuivant l'aventure Souviens-toi l'été dernier, ne fait au final qu'accumuler de jolis images aggloméré en un clip gigantesque. La part belle est faite au couple Saldana/Dean Morgan, notamment dans une scène de baston en chambre d'hôtel, rythmée par The Kills, parfait exemple de la vanité de l'entreprise.
Lorgnant très souvent du côté de la série B (Zoë et son lance-roquette, une bonne idée s'il en est) malgré son budget friqué, The Losers attend vainement que son scénario ne décolle, en enquillant les scènes débiles et les meeting de gros durs. Pas grand-chose à sauver en fin de projection, si ce n'est quelques jolis plans qu'on doit à la présence de Jeffrey Dean Morgan, et Chris Evans, moins relou que d'habitude.
Le gros buzz de l'année fut généré par Stallone, de retour en grâce depuis quelques années depuis Rambo 4 où une partie de la junte militaire birmane passait au hachoir. Avec The Expendables et sa troupe de gloires passées (has-been ?), c'est un retour aux années 80 avec lesquelles nous avons grandi qu'on nous promettait. Force est de constater qu'il n'y a pas tromperie sur la marchandise malgré une structure assez étrange du long-métrage où les hostilités ne semblent démarrer vraiment qu'en fin de pellicule. Les trois seuls rôles féminins du film sont réduits à l'état de prototypes, ne s'expriment que de façon monosyllabique. Finalement, on ne leur demande que de jouer un cliché ambulant : la pétasse de Mickey Rourke (infâme), celle de Jason Statham et enfin, le contact de l'équipe, seul rôle un tantinet développé, par qui passe la rédemption de Stallone (qui ne consomme pas, grand seigneur).
Quelques private jokes sur les carrières respectives des trois grands (Schwarzenegger, Stallone, Bruce Willis) éveillent l'intérêt, aussitôt étouffé par une monté de violence très brutale allant crescendo.
On en a pour son compte avec les castagnes de fin de parcours, physiques empoignées qui ont l'air de faire très mal, n'enlevant quand même pas la désagréable impression de regarder une version upgradée de Street Fighter, Kylie Minogue en moins, le pas crédible sergent Batista de chez Dexter en plus.
A mon sens, le meilleur film du lot reste The A-Team, adapté de la série éponyme ayant réjoui nos après-midi de gamins. Sous couvert d'une adaptation d'une série TV, Joe Carnahan (Narc) réalise un film de tacticiens où les mises en place des missions impossibles sont montées en parallèle d'un grand spectacle réjouissant. Et entre les missions toutes plus tendues les unes que les autres (et parfaitement régressives, en témoigne le pilotage de tank en haute altitude), son humour communicatif et ses phases de pures comédies (Bradley Cooper et sa gouaille piégeant une journaliste, Sharlto Copley en pilote frapadingue), The A-Team fait très fort et reste efficace tout du long. Jusqu'à nous sortir de nulle part un bad guy de second plan particulièrement hargneux se lançant dans une fusillade en plein centre-ville, vrai moment tendu de fuite sorti tout droit des recoins de Narc.
Au final, le film est totalement inoffensif, l'ersatz de Mr T. fait pitié mais l'ensemble du reste du casting est au diapason dans ces versions renouvelées de personnages qu'on a aimé, faisant marcher la nostalgie à fond les ballons. La dernière mission est la plus faible mais on passe un excellent moment à voir Liam Neeson mâcher son cigare. Et putain, Bradley Cooper est canon.
Lorgnant très souvent du côté de la série B (Zoë et son lance-roquette, une bonne idée s'il en est) malgré son budget friqué, The Losers attend vainement que son scénario ne décolle, en enquillant les scènes débiles et les meeting de gros durs. Pas grand-chose à sauver en fin de projection, si ce n'est quelques jolis plans qu'on doit à la présence de Jeffrey Dean Morgan, et Chris Evans, moins relou que d'habitude.
Le gros buzz de l'année fut généré par Stallone, de retour en grâce depuis quelques années depuis Rambo 4 où une partie de la junte militaire birmane passait au hachoir. Avec The Expendables et sa troupe de gloires passées (has-been ?), c'est un retour aux années 80 avec lesquelles nous avons grandi qu'on nous promettait. Force est de constater qu'il n'y a pas tromperie sur la marchandise malgré une structure assez étrange du long-métrage où les hostilités ne semblent démarrer vraiment qu'en fin de pellicule. Les trois seuls rôles féminins du film sont réduits à l'état de prototypes, ne s'expriment que de façon monosyllabique. Finalement, on ne leur demande que de jouer un cliché ambulant : la pétasse de Mickey Rourke (infâme), celle de Jason Statham et enfin, le contact de l'équipe, seul rôle un tantinet développé, par qui passe la rédemption de Stallone (qui ne consomme pas, grand seigneur).
Quelques private jokes sur les carrières respectives des trois grands (Schwarzenegger, Stallone, Bruce Willis) éveillent l'intérêt, aussitôt étouffé par une monté de violence très brutale allant crescendo.
On en a pour son compte avec les castagnes de fin de parcours, physiques empoignées qui ont l'air de faire très mal, n'enlevant quand même pas la désagréable impression de regarder une version upgradée de Street Fighter, Kylie Minogue en moins, le pas crédible sergent Batista de chez Dexter en plus.
A mon sens, le meilleur film du lot reste The A-Team, adapté de la série éponyme ayant réjoui nos après-midi de gamins. Sous couvert d'une adaptation d'une série TV, Joe Carnahan (Narc) réalise un film de tacticiens où les mises en place des missions impossibles sont montées en parallèle d'un grand spectacle réjouissant. Et entre les missions toutes plus tendues les unes que les autres (et parfaitement régressives, en témoigne le pilotage de tank en haute altitude), son humour communicatif et ses phases de pures comédies (Bradley Cooper et sa gouaille piégeant une journaliste, Sharlto Copley en pilote frapadingue), The A-Team fait très fort et reste efficace tout du long. Jusqu'à nous sortir de nulle part un bad guy de second plan particulièrement hargneux se lançant dans une fusillade en plein centre-ville, vrai moment tendu de fuite sorti tout droit des recoins de Narc.
Au final, le film est totalement inoffensif, l'ersatz de Mr T. fait pitié mais l'ensemble du reste du casting est au diapason dans ces versions renouvelées de personnages qu'on a aimé, faisant marcher la nostalgie à fond les ballons. La dernière mission est la plus faible mais on passe un excellent moment à voir Liam Neeson mâcher son cigare. Et putain, Bradley Cooper est canon.
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